Qui sommes nous ?
DANS LE MONDE
La foi bahá’íe est une religion mondiale et indépendante. Son histoire débute en Perse en 1844. Son fondateur est Bahá’u’lláh (1817-1892), un noble persan qui a proclamé être le porteur d’une nouvelle révélation, un nouveau message divin, dont la finalité est d’établir l’unité des peuples de la terre.
" La Terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens. " (Bahá'u'lláh)
Au cœur de son message se trouve la conviction que l’humanité forme une seule et même famille et que le moment est venu pour elle de s'unir en une société mondiale. Ceci implique une transformation des personnes et des relations qui structurent la société.
Dans les aspects spirituels et matériels de leurs vies, les bahá’ís s’efforcent avec leurs amis et voisins, de mettre en pratique les enseignements de Bahá’u’lláh, et plus spécialement :
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l’âme n’a ni sexe, ni race, ni ethnie, ni classe, ce qui rend inadmissible toute forme de préjugés
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Dieu est un, au-delà des diversités culturelles et des interprétations humaines et toutes les religions du monde sont les expressions successives d’une seule et même foi
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la religion et la science sont deux systèmes complémentaires de connaissance et de progrès pour la civilisation
" Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable, l'éducation à elle seule peut lui faire livrer ses trésors et permettre à l'humanité d'en profiter. " (Bahá'u'lláh)
Après 175 ans d’existence, la foi bahá'íe compte 7 millions de croyants appartenant à plus de 2 100 groupes ethniques, et répartis dans plus de 218 pays et territoires dépendants. Ses écrits sont traduits dans plus de 900 langues.
Les bahá’ís s'efforcent de faire avancer la cause de l’unité du genre humain, de promouvoir le bien-être de l’humanité et de contribuer à la solidarité mondiale. Ainsi, les bahá’ís et leurs amis, de toutes origines et convictions, se réunissent régulièrement pour prier, échanger sur des thèmes spirituels et collaborer à l'éducation des enfants et des jeunes.
A VERSAILLES
Le 6 février 1913, Versailles accueille Abdú’l-Bahá (1844-1921), fils de Bahá’u’lláh, qui fait un long voyage en Europe à son retour des États-Unis. Son but est de faire connaître la nouvelle religion en occident.
Shoghi Effendi (1897-1957), petit-fils de Abdú’l-Bahá, vient à plusieurs reprises, après le second conflit mondial, à Versailles. Il est à la recherche des plus beaux spécimens de plantes fabriquées par les pépiniéristes Moser et Truffaut pour orner les jardins de l'institution internationale bahá’ie à Haïfa, en Terre sainte.
Les bahá’ís de Versailles se constituent en assemblée spirituelle locale (association loi 1901) en 1994.
Une assemblée spirituelle locale bahá’ie est composée de 9 croyants - hommes et femmes - élus chaque année, à bulletin secret, sans candidature. Ils sont amenés à servir toutes les personnes vivant sur le territoire communal de Versailles quelle que soit leur appartenance ethnique, religieuse ou sociale.